[Intro]
Amaj7 x4
[Verse 1]
Amaj7
Rien ne dit que tu ne viendras pas hanter jusqu'au champs voisin
Dmaj7
Dix hivers ne me tomberont pas facilement des mains
F#m
Remarque je ne veux ni te perdre, ni ta perte, ni rien
E
Seulement oublier un peu le poids de tes mains
Amaj7
Partout le silence a pris, comme on dit, du galon
Dmaj7
Des congères de silence sous des lits de liserons
F#m
L'herbe a déjà repoussé sous la neige amassée
E
Viendra la saison qui verra les merles rechanter
[Chorus]
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m B F# E
Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
G#m B F# E
Je suis venu seul, une chemise et ces mains
G#m
Ces mains
[Verse 2]
Amaj7
Parmi les jours tombés dans les ravines il y a
Dmaj7
Diverses qualités de jour, de nos jours je crois
F#m
Et bien que j'aie le bras gourmand, le temps et tout ça
E
Je ne vois rien d'autre dans les ravines qu'un tas
Amaj7
Une cathédrale de gestes empilés sans penser
Dmaj7
Qui n'a pu que pousser jusqu'à se laisser pencher
F#m
Pauvre grue, je dis pauvre grue, quelle grue t'a montée ?
E
Je dis quelle grue t'a montée ?
[Chorus]
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m B F# E
Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
G#m B F# E
Je suis venu seul, une chemise et ces mains
G#m
Ces mains
[Verse 3]
Amaj7
Je me passe très bien de condition de chapeau
Dmaj7
Je ne regarde pas mon voisin, serait-ce un chien, de haut
F#m
Qu'il y eut une forêt dessous cette ville immense
E
Voilà qui me fait une bien belle jambe, tu penses
Amaj7
Jusqu'à l'endroit inconnu où se versera la vie
Dmaj7
La nuit envahit tout, paroles, poumons, pays
F#m
Je saisis quelque chose et cette chose se hisse
E
A peine au rang d'une lueur tapie dans les abysses
[Chorus]
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m B F# E
Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m
J'ai voulu te porter
A
Bien
G#m B F# E
Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
G#m B F# E
Je suis venu seul, une chemise et ces mains